L’Entre-deux Mondes

À l’origine du monde ? Les saisons.

Affronter l’épreuve de l’invention, de la création, de l’harmonie. Voilà l’origine du monde. Quatre-saisons. Une boussole. Une horloge. Cette dernière représente la vie. Son ombre représente la mort.
Passé, présent, futur, tout s’entremêle, tout est lié.

C’est beau. C’est rapide. Parfois vertigineux.
Saisons contrastées, saisons uniques. Chacune d’entre elles possède son instant, est un instant.
L’entre-deux mondes, c’est le soleil qui dénude les arbres à l’automne, c’est un orage qui éclot au printemps. C’est une vie à vive allure. C’est le temps qui passe, qui saisit l’instant.
Le silence d’un hiver est unique, le vacarme d’un été aussi, la vie est tout cela. Mimétisme, de la nature, de l’existence.

Nous naviguons dans ce mouvement perpétuel, et c’est tout ce dont l’humain a besoin pour s’évader.
Les saisons nous emportent avec elles. Elles nous observent, deviennent humaines, se déguisent.

Notre subconscient s’autorise alors un voyage. Un rêve abstrait se dessine. Le tissu de l’enfant que nous étions nous accompagne. C’est envoûtant, c’est chaleureux.
À cet instant, notre imaginaire ne fait plus qu’un avec l’origine du monde. Et c’est ici, que nous entrons pleinement dans l’antre du monde, le notre.